Le palais de justice a été le théâtre de scènes inattendues ce 26 octobre, alors que l’audience du jour a été marquée par une interruption due à une coupure de courant. Malgré cette perturbation, le moment le plus attendu de la journée a été le témoignage du général Félix Kadanga, au centre d’une affaire complexe.
Coupure de courant perturbe l’audience
Dès le début de l’audience, une coupure de courant a plongé le palais de justice dans l’obscurité, interrompant temporairement les procédures. Les avocats, les accusés et le public ont dû patienter jusqu’à 13 heures pour que l’électricité soit rétablie, permettant ainsi à l’audience de reprendre.
Le général Kadangha, au cœur des accusations
Le général Félix Kadangha était la figure centrale de cette audience. Il est accusé d’avoir distribué des tracts incriminant Massina et Sogoyou, qu’il prétend être les principaux auteurs de l’assassinat du Colonel Madjoulba. Lors de son témoignage, le général a admis avoir remis 500 000 francs au Colonel Ali pour la création de ces tracts. Il a justifié cet acte en affirmant qu’il s’agissait d’une réponse aux allégations de Massina et Sogoyou, qui l’avaient accusé du meurtre via des journalistes.
Accord pour des enquêtes mystiques
Le général Kadangha a également avoué avoir donné son accord pour des enquêtes mystiques, malgré sa conviction que Massina et Sogoyou étaient impliqués dans le meurtre du Colonel Madjoulba.
L’origine de la balle du crime
Une révélation choquante est survenue lors du témoignage de Félix Kadangha : la balle qui a tué le Colonel Madjoulba était d’origine israélienne. De plus, il a été souligné que seuls les membres de la Garde présidentielle, notamment la sécurité rapprochée du Président de la République, avaient accès à de telles munitions dans tout le pays.
Transfert de fonds aux sous-officiers du BIR
Le général Félix Kadangha a admis avoir transféré la somme de 1 800 000 francs à certains sous-officiers du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) avec lesquels il avait collaboré lors de missions spéciales, en particulier lorsqu’il était chef de corps. Selon lui, cette pratique faisait partie de ses habitudes.
L’importance du chauffeur du Colonel Madjoulba
Le général a souligné l’importance du chauffeur du Colonel Madjoulba dans cette affaire. Il est convaincu que ce dernier détient des informations cruciales concernant les véritables auteurs de l’assassinat.
Absence d’interrogation des gardes au camp
Un point troublant a été révélé : parmi les personnes de garde au camp la nuit du drame, aucune n’a été interrogée ni arrêtée. Cependant, le général Kadangha maintient sa conviction de l’implication de Massina et Sogoyou dans cette affaire complexe.