Au Togo, une problématique alarmante est actuellement en cours de prise en charge par le gouvernement. Les statistiques du ministère des Enseignements primaires et secondaires révèlent que sur les trois dernières années scolaires, 8 631 cas de grossesses ont été enregistrés à l’échelle nationale. Cette situation préoccupante a conduit les autorités à intensifier leurs efforts pour freiner ce fléau, permettant ainsi aux jeunes filles de poursuivre sereinement leurs études.
Face à cette réalité troublante, le gouvernement togolais a récemment dévoilé un plan d’action ambitieux visant à s’attaquer aux mariages précoces et à réduire le nombre de grossesses en milieu scolaire. Ce plan se base sur une approche multidimensionnelle comprenant des campagnes de sensibilisation ciblées à l’égard des communautés, des parents et des élèves. Les chiffres indiquent que parmi les 8 631 cas de grossesses enregistrés, 2025 cas sont issus du lycée, 6080 cas du collège et 526 cas du primaire, soulignant la nécessité d’une action coordonnée à tous les niveaux de l’éducation.
Un programme national de lutte contre les grossesses et les mariages chez les adolescents, couvrant la période 2023-2027, a été validé lors d’un atelier à Agoè-Nyivé. Ce programme est axé sur l’accès à l’information, aux services de santé sexuelle et de reproduction pour les adolescentes, ainsi que sur la promotion de leur leadership et le renforcement des capacités des familles et des diverses couches sociales. Xavier Sire, le représentant adjoint de l’UNICEF au Togo, a salué l’engagement du gouvernement en faveur de la protection des droits des enfants.
Le préfet d’Agoè-Nyivé, le Colonel Awaté Hodabalo, a appelé les acteurs à prendre en compte les diverses observations émises lors de cet atelier. L’objectif est de mettre en place un programme de lutte efficace contre les grossesses précoces et les mariages chez les adolescents.
Cette collaboration entre le gouvernement, les agences internationales et les acteurs locaux constitue un espoir pour un avenir meilleur, où les jeunes filles togolaises pourront réaliser pleinement leur potentiel en poursuivant leurs études sans entraves. La protection des droits de l’enfant reste au cœur de cette démarche, et l’ensemble de la société togolaise est appelé à s’engager pour mettre fin à ce fléau et offrir un avenir radieux à la jeunesse du pays.