Sénégal : « Coupure d’Internet à Dakar ce lundi »

Depuis l’arrestation d’Ousmane Sonko, Maire de Ziguinchor et président national du Pastef, le vendredi dernier, des manifestations ont éclaté dans plusieurs quartiers de Dakar. Les tensions persistent, avec les citoyens exprimant leur mécontentement face à la situation. La polémique a été déclenchée par un communiqué du procureur de Dakar, qui accuse Ousmane Sonko d’avoir volé violemment le téléphone portable d’une femme gendarme dont le véhicule serait tombé en panne devant son domicile.

Craignant un nouvel embrasement, le gouvernement a pris la décision de couper l’accès à Internet. Cette mesure drastique suscite de vives inquiétudes quant au respect de la liberté d’expression et du droit à l’information. En effet, de nombreux citoyens dépendent de l’accès en ligne pour communiquer, s’informer et travailler. Cette restriction peut également entraver le travail des journalistes cherchant à informer le public sur les événements en cours.

L’impact de la coupure d’Internet

La coupure d’accès à Internet est une mesure radicale qui peut avoir des conséquences importantes sur la société sénégalaise. En privant les citoyens de leur principal moyen de communication, le gouvernement risque de créer un climat d’incertitude et d’agitation. L’Internet joue un rôle essentiel dans la diffusion de l’information et la coordination des manifestations pacifiques. Sa coupure peut entraîner une désinformation et une propagation rapide de fausses nouvelles.

En outre, de nombreux Sénégalais dépendent de l’accès en ligne pour maintenir leurs activités professionnelles. Les entreprises et les travailleurs indépendants peuvent se retrouver paralysés sans la possibilité d’accéder à leurs emails, documents ou plateformes de travail en ligne.

Trouver un équilibre entre sécurité publique et droits fondamentaux

Si la sécurité publique est primordiale, il est également essentiel de respecter les droits fondamentaux des citoyens, tels que la liberté d’expression et le droit à l’information. Les autorités doivent chercher des solutions alternatives pour maintenir une communication ouverte tout en limitant les risques de désinformation et de manipulation.

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