Joe Biden révoque des avantages commerciaux pour certains pays africains.

Le président américain, Joe Biden, a pris une décision audacieuse en retirant la République centrafricaine, le Gabon, le Niger et l’Ouganda de la liste des pays d’Afrique sub-saharienne bénéficiaires de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA). Cette mesure a été prise en réponse à ce que l’administration américaine considère comme des atteintes graves à la démocratie et aux droits humains dans ces pays.

L’AGOA, adopté en 2000, offre aux pays africains la possibilité d’exporter une gamme de produits vers les États-Unis en bénéficiant de tarifs préférentiels et en étant exemptés de droits de douane. Cependant, ces avantages commerciaux sont soumis à un certain nombre de conditions, notamment le respect du pluralisme politique, des droits de l’homme, de l’État de droit et la lutte contre la corruption.

Dans une lettre adressée au Congrès, le président Biden a explicité les raisons de cette décision. Il a accusé le gouvernement centrafricain de « violations flagrantes des droits de l’homme » et d’avoir fait peu ou pas de progrès en ce qui concerne les droits des travailleurs, l’État de droit et le pluralisme politique. La République centrafricaine, l’un des pays les moins développés au monde selon les Nations Unies, est aux prises avec une guerre civile meurtrière depuis 2013, bien que la violence ait diminué depuis 2018.

Le Niger et le Gabon, quant à eux, ont également été retirés de la liste en raison du non-respect présumé du pluralisme politique et de l’État de droit. Les deux pays ont fait face à des coups d’État au cours de l’année en cours, ce qui a suscité des inquiétudes quant à la stabilité politique dans la région.

En ce qui concerne l’Ouganda, le président Biden a condamné le pays pour ses violations des droits de l’homme, en particulier à la lumière de l’entrée en vigueur d’une loi répressive contre les personnes LGBTQ+ en 2023. Cette législation a été vivement critiquée par les Nations Unies et de nombreux pays occidentaux, qui ont appelé à son abolition.

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