Crise Politique au Niger : Le Mali renforce son dispositif militaire le long de la frontière nigérienne et burkinabè. Des informations récentes font état de la présence de militaires russes à Labezange et de patrouilles aériennes en date du 5 août.
Selon une source bien introduite, la Russie serait en train de déployer une force militaire impressionnante au Mali, suscitant des interrogations sur une possible guerre avec la CEDEAO !
Dans la nuit du 4 au 5 août 2023, un important contingent militaire russe, équipé d’armes sophistiquées, a été signalé au Mali, en vue de se déployer aux côtés des forces armées maliennes (FAMA) à la frontière nigérienne. Le secteur de Labbezanga, situé près de la frontière nigérienne, serait bientôt sous la protection d’un puissant dispositif militaire conjoint Mali-Russie, prêt à intervenir en cas de besoin, notamment si la CEDEAO décidait d’une action militaire contre le Niger. Cette situation préoccupe la région ouest-africaine, car elle pourrait entraîner des conséquences graves pour la stabilité et la sécurité régionales.
Il est important de rappeler le contexte politique tendu dans la région. Suite au Putsch, la CEDEAO avait émis un ultimatum aux nouvelles autorités nigériennes, leur enjoignant de rétablir l’ordre constitutionnel et de réinstaller Mohamed Bazoum en tant que président légitime. Cet ultimatum, fixé au dimanche 6 août 2023, expirera dans les prochaines 24 heures, et l’organisation régionale avait clairement exprimé la menace d’une intervention militaire pour rétablir le président élu.
La CEDEAO, en tant qu’organisation régionale chargée de promouvoir la paix et la stabilité dans la région, prend cette situation très au sérieux. Une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger pourrait entraîner des conséquences graves et une escalade de la violence dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Le futur proche s’annonce critique pour l’Afrique de l’Ouest. La décision de la CEDEAO quant à l’intervention militaire dépendra en grande partie de la réponse des nouvelles autorités nigériennes face à l’ultimatum. Si le conflit devait s’intensifier, cela pourrait entraîner des répercussions dévastatrices pour la région et perturber la stabilité déjà fragile.