Aujourd’hui, un sommet crucial de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenu pour discuter de la situation au Niger, qui a été marqué par des semaines de turbulences suite à un coup d’État ayant entraîné la destitution de Mohamed Bazoum. La tension entre les nouvelles autorités nigériennes, regroupées au sein du Conseil National de Sauvegarde de la Patrie (CNSP), et la CEDEAO, qui appelle à un retour à la légitimité constitutionnelle, a atteint des niveaux critiques.
Lors de l’ouverture du sommet à Abuja, le président du Nigeria, Bola Tinubu, a clairement indiqué que la négociation avec le régime militaire au Niger devait être la pierre angulaire de l’approche à adopter. Il a souligné l’importance d’une solution pacifique pour rétablir la stabilité constitutionnelle dans le pays.
Cependant, des informations urgentes suggèrent que la CEDEAO a retenu une nouvelle fois « l’option militaire » à l’issue de ce sommet. Selon diverses sources médiatiques et politiques, la force en attente de la CEDEAO serait immédiatement activée en réponse à la situation au Niger. Cette décision montre l’ampleur de la préoccupation de la CEDEAO face à la détérioration de la situation politique dans le pays.
La CEDEAO prend cette décision dans le but de tenter de restaurer l’ordre constitutionnel au Niger. L’ordre du jour du sommet du 10 août inclut le déploiement de la force de la CEDEAO pour rétablir la légitimité constitutionnelle dans le pays, marquant une étape décisive dans la réponse régionale à cette crise.