Au Togo, le canton de Koundjoaré, situé au nord du pays dans la préfecture de Kpendjal, a été attaqué par des terroristes surarmés dans l’après-midi du 20 juillet 2024. Cette attaque a causé la mort de 12 soldats togolais courageux, en plus de nombreux blessés et dégâts matériels importants.
L’assaut a ciblé la base de l’opération Koundjoaré à Kpékankandi. Selon les informations disponibles, plus de 1000 terroristes, armés de véhicules et de motos, ont attaqué le Poste Opérationnel Avancé de Kpinkankandi. Les assaillants ont utilisé des mortiers, des mitrailleuses lourdes de type 12.7 mm et 14.5 mm, rendant la défense difficile pour les soldats togolais. Le groupe terroriste JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) a revendiqué l’attaque et publié des images des armes récupérées lors de l’assaut.
Face à la supériorité numérique et à la violence de l’attaque, les forces togolaises n’ont pas pu résister. Les combats ont laissé derrière eux 12 soldats morts, plusieurs blessés, et des équipements militaires détruits ou emportés par l’ennemi.
La veille de cette attaque, le village de Mantché, situé dans le canton de Borgou, avait également été victime des mêmes terroristes. Six individus cagoulés ont mené une incursion dans la localité, tuant deux chefs de famille dans des conditions atroces et exigeant que les populations fuient. Les assaillants ont emporté des cartes d’électeur, des documents, une moto, et des boissons énergisantes, ajoutant à la détresse des habitants.
Cependant, malgré la gravité de la situation et les lourdes pertes humaines, aucune déclaration de compassion ou de condoléances pour les militaires tombés à Kpékankandi n’a été faite sur les principaux sites internet et les réseaux sociaux du gouvernement togolais et des principaux ministres.